Publié dans Politique

Dg de l’OMS sur le Covid- 19 - « L’heure ‎n’est venue pour aucun pays de lever le pied »

Publié le mardi, 09 juin 2020


Six mois après le début de la pandémie, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a effectué une énième sortie médiatique.

 A ce jour, 7 millions de cas de Covid -19 et 400.000 décès ont été enregistrés au niveau mondial. Des statistiques qui emmènent tout un chacun à une prudence en dépit de la situation qui tend à s’améliorer en Europe. « L’heure ‎n’est venue pour aucun pays de lever le pied. ‎Pour tous, l’heure est toujours au travail acharné, fondé ‎sur des éléments scientifiques, sur des solutions et sur la solidarité » prévient le Dg de L’OMS face à cette tendance qui anime certaines Nations à déconfiner leur population. Tedros Ghebreyesus a mentionné pour confirmer sa mise en garde que « Pour 9 des 10 derniers jours, plus de 100 000 cas ont été ‎signalés, le chiffre quotidien le plus élevé jusqu’à présent étant ‎celui d’hier (ndlr : dimanche), avec plus de 136 000 cas signalés.‎ Dix pays, pour la plupart dans les Amériques et en Asie du Sud, ‎comptabilisaient près de 75 % des cas à cette journée ». Concernant l’Afrique, le Dg de l’OMS a signalé que « Le ‎nombre de cas de Covid-19 augmente, certains dans de nouvelles ‎zones géographiques, même si la majorité d’entre eux comptent ‎moins de 1000 cas ».

Pour ces pays qui connaissent un peu de répit et où des signes positifs sont enregistrés, le numéro de l’OMS prône la prudence. « Dans ces pays, la plus grande menace est désormais ‎l’autosatisfaction. Il ressort des études menées pour déterminer la ‎part de la population qui a été exposée au virus que la majorité des ‎personnes dans le monde restent sensibles à l’infection.‎ Nous continuons à encourager fortement une surveillance active ‎pour garantir que le virus ne reparte pas à la hausse, notamment ‎maintenant que des rassemblements de masse de toutes sortes ‎commencent à reprendre dans certains pays ».


Par ailleurs, Tedros Ghebreyesus a touché mots sur la riposte mondiale coordonnée par son organisation. « L’OMS exploite la Plateforme des partenaires ‎contre le Covid -19, un outil qui permet aux pays de mettre en ‎corrélation besoins et ressources. ‎ Avec cet outil, les pays peuvent indiquer les activités prévues pour ‎lesquelles ils ont besoin d’un appui, et les bailleurs de fonds ‎peuvent y allouer leurs contributions.‎ À ce jour, 105 plans nationaux ont été chargés sur le système et ‎‎56 bailleurs de fonds ont communiqué leur contribution pour un ‎total de 3,9 milliards de dollars Us. Jusqu’à présent, l’OMS a expédié plus de 5 millions d’articles ‎d’équipement de protection individuelle dans 110 pays.‎ Nous sommes désormais en passe d’expédier plus de 129 millions ‎d’articles d’EPI vers 126 pays.‎

Recueillis par la Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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